Un territoire attractif qui doit maîtriser sa croissance
Depuis 20 ans, ce territoire, sans ville-centre, a connu un développement rapide organisé autour de petites villes dont la création de la Ville Nouvelle de L’Isle D’Abeau dans les années 70. Ce développement s’inscrit dans la mouvance des agglomérations périphériques et plus particulièrement celle de Lyon : forte croissance démographique, mutations économiques, de plus en plus de kms parcourus pour se déplacer…
Ces évolutions se sont répercutées sur l’ensemble du territoire, mais se traduisent par de forts contrastes démographiques, sociaux et économiques à l’échelle des différents bassins de vie.
Fortement sollicité pour le passage de nouvelles infrastructures et l’implantation d’activités logistiques, le territoire est confronté à des choix quant à ses modes de développement à venir s’il veut prendre en compte les besoins futurs des populations et préserver un environnement à la fois attractif (espaces de nature, cadre de vie, paysages…) et fragile (espaces agricoles, zones humides, biodiversité…)
Constatant les changements importants du territoire et les risques d’un accroissement des déséquilibres entre les différents bassins de vie, les élus ont souhaité se doter d’un SCoT pour répondre aux multiples enjeux du territoire.
Des enjeux de positionnement et d’identité
Affirmer le rôle et l’identité du Nord-Isère dans la métropole lyonnaise et entre les trois agglomérations de Lyon, Grenoble et Chambéry.
Des enjeux de société et de qualité de vie
Tenir compte des perspectives d’un accroissement soutenu de la population du Nord-Isère et de la réalité de l’organisation urbaine : adapter les rythmes de construction de logements au rôle que doit jouer chaque commune en termes d’aménagement.
Des enjeux majeurs de déplacement
Tenir compte de l’axe Lyon-Chambéry juxtaposant des infrastructures d’intérêt national, régional, et local (A43, RD 1006, ligne SNCF en direction de Chambéry et de Grenoble). Si cet axe a largement facilité le développement du territoire, certaines routes sont aujourd’hui saturées.
Le SCoT, approuvé en 2012 et actuellement en vigueur, fixe ainsi le cap à tenir à horizon 2030 sur l’ensemble des problématiques d’aménagement. Pour cela, il se dote d’orientations qui s’appliqueront à l’ensemble des acteurs publics et privés, notamment dans l’acte de bâtir ou d’aménager.